Poème de jeunesse jamais publié par Kipling. Fait partie d’une série de poèmes inspirés par son amour malheureux pour Flo Garrard.
Après la Fièvre
Que le pire vienne maintenant, et je n'aurai pas peur, J’ai conquis une femme, et c’est toi— Conquis moi-même—pour de bon et pour toujours, Et je la garderai pour l’Éternité, Bien que la fin de l'Amour en ce monde soit proche Et que ton jour commence à décliner.
Je demande une seule chose à Dieu, et c'est celle-ci, Que je sois avec toi quand tu mourras— Que tu meures avec ta tête en paix sur ma poitrine, Et que ma bouche prenne ton dernier baiser de Vie— Car qui peut prétendre mieux que moi, À cela, car je t'ai aimée le mieux.
After the Fever
Let the worst come now, and I shall not fear, I won one woman and you are she— Won her myself—for good and all, And shall keep her throughout Eternity, Though the end of this world's Love is near And your day begins to fall.
I ask God one thing and it is this, That I am with you when you die— That you die with your head at peace on my breast, And that my mouth takes your last Life's kiss— For who has a better claim than I, To this, for I loved you best.
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