B.15.A Ballad of Bad Entertainment

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                            Ballade du mauvais accueil (1888)

The Week’s news sous le titre : A Ballad of Dak Bungalows.
> Edition de Luxe vol.XVIII (Early verse)
Dak-Bungalow désigne un hébergement géré par le gouvernement colonial pour les voyageurs sur les routes principales. Réservé aux officiels, ils peuvent être loués aux autres voyageurs s’il y a de la place. Ils sont souvent mal entretenus et la nourriture est médiocre.
Kipling utilise une forme classique de la Ballade, se terminant par un Envoi au prince. Il utilise les mots hindoustani usuels employés par les anglais.
Gariwân : chauffeur
imán : Homme sans foi
Khodawund, siruf murghi hai : Né-au-Ciel (Seigneur), il n’y a que de la volaille !
Tufan : Tumulte, émeute, chahut .
Janwar ki nishan :la marque de la bête, référence à la nouvelle qui porte ce titre : un anglais profane le temple du Dieu Singe Hanuman, peu après il est mordu par un prêtre lépreux qui lui laisse une marque sur la poitrine.
Uttr : parfum pour les cérémonies
Pan : Feuille de Bétel à mâcher
Azan : l’appel à la prière
Khodawund, siruf murghia hai ! : Né-au-Ciel, il est juste mort !


Ballade du mauvais accueil

Vagabond de l’Est à l’Ouest,
De Mandalay à Matheran,
Possédé par la démangeaison de la paresse,
Je fouille les plaines de l'Hindoustan.
J'ai congédié le parfumé, gariwân,
Je réclame à chaque auberge :
Quoi ! Là-dedans, be imán !
Khodawund, siruf murghi hai !

Les jours répètent la plaisanterie lamentable –
L'allée poussiéreuse, la grange lugubre.
« Tout attend l'ordre du Sahib,
Porté par son esclave Muhammed Jan.»
Et après ? Écoutez le tufan sauvage,
Parmi les coqs qui s’envolent !
Que devient cet élan feint et trompeur ?
Khodawund, siruf murghi hai !

Bien qu’embrouillés de mille façons,
Ils portent le Janwar ki nishan,
Les pattes noires et audacieuses, la crête osseuse,
La chair plus dure que les histoires de marins.
Ô, terre d'uttr et de pan,
Pour ce pauvre cadavre, tes enfants pleurent,
Aussi fort que le mollah crie azán,
khodawund, siruf murghi hai !

L'ENVOI

Prince ! (Ici le barde fatigué se reposera
Des longues rimes en « a ».) Si la Famine attise
Les flammes de la Fureur dans votre cœur,
Et si vous frappez cruellement votre homme,
Pour sa seule réponse, je peux
Ajouter à votre réconfort : s'il meurt,
Tout son clan vous le dira :
khodawund, siruf murghia hai !


A ballad of Bad Entertainment

A wanderer from East to West,
From Mandalay to Matheran,
By itch of loaferdom possest,
I scour the plains of Hindustan.

Dismissed the fragrant, gariwân,
I clamour at each hostelry:
What, ho! within there, be imán!
Khodawund, siruf murghi hai!

The days repeat the sorry jest -
The dusty drive, the dreary barn.
"All things await the Sahib's behest,
Borne through his slave Muhammed Jan".
And after? Hear the wild tufan,
Among the cockerels as they fly!
What comes of that false feigned élan
Khodawund, siruf murghi hai!


Though in ten thousand fashions messed
They bear the Janwar ki nishan,
The bold black legs, the bony crest,
The flesh more tough than sailors' yarn.
Oh, land of uttr and of pan,
For this poor corpse thy children cry,
Loud as the mullah shouts azán,
Khodawund, siruf murghi hai!

L'ENVOI

Prince! (Here the wearied bard will rest
From long "a" rhymes.) If Famine fan
The flames of Fury in your breast,
And grievously you smite your man,
For his one answer, this I can
Add to your comfort: An he die,
You shall be told by all his clan:
Khodawund, siruf murghia hai!


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