A.17.The American Rebellion

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La rebellion américaine (1911)

A school History of England
Le poème ouvrait le chapitre XI :
The American Rebellion and the great French War 1760-1815.
Il est maintenant édité en 2 parties :
Before et After
Fleur de mai : allusion au Mayflower, navire qui débarqua en 1620 les Pilgrim Fathers.
J’ai intercalé le texte original entre Before et After.


La rébellion américaine
(1776)

AVANT

Ce ne fut pas lorsque l'épée de l'Angleterre dégainée
mit la moitié du monde en fuite,
Ni lorsque leurs villes nouvellement construites vivaient
en sécurité derrière sa puissance ;
Ni lorsqu'elle déversait du Pôle à l’Equateur
trésors, navires et hommes —
Ces adorateurs du sanctuaire de la Liberté
Ils ne l'ont pas quittée alors !

Ce ne fut qu'après que leurs ennemis furent chassés
Par l'Angleterre au-delà des mers,
Ce ne fut qu'après que les Français du Nord
Eurent disparu avec l'Espagne brisée,
Ce ne fut qu'après que les océans nettoyés ne montrèrent plus
Aucun drapeau hostile déployé,
Qu'ils se souvinrent de ce qu'ils devaient
À la Liberté — et furent braves !

The American Rebellion
(1776)


BEFORE

'TWAS NOT while England's sword unsheathed
Put half a world to flight,
Nor while their new-built cities breathed
Secure behind her might;
Not while she poured from Pole to Line
Treasure and ships and men—
These worshippers at Freedoms shrine
They did not quit her then!

Not till their foes were driven forth
By England o'er the main—
Not till the Frenchman from the North
Had gone with shattered Spain;
Not till the clean-swept oceans showed
No hostile flag unrolled,
Did they remember what they owed
To Freedom—and were bold!


APRÈS

La neige épaisse recouvre Valley Forge,
Et la glace, le fleuve Delaware,
Mais les pauvres soldats morts du roi George
Ne le savent pas et s'en moquent.

Même si la première primevère éclate
Sur le bord ensoleillé du chemin,
Et que les chamailleries des freux s'éveillent
À nouveau au printemps anglais.

Ils ne bougeront pas quand les congères auront disparu,
Ou que la glace aura fondu dans la baie :
Et les hommes qui ont servi sous Washington
Reposent tous aussi immobiles qu'eux.

Ils ne bougeront pas, même si la fleur de mai fleurit
Dans les bois humides et sombres de pins,
Et que chaque pâturage rocailleux montre
Des molènes et des ancolies.

Chacun pour sa terre, dans un combat loyal,
Combattit, lutta et mourut,
Et la terre bienveillante qui ne connaît pas la rancune
Les recouvre côte à côte.

Elle est trop occupée pour penser à la guerre ;
Elle a le monde entier à rendre joyeux ;
Et, voyez, les fleurs annuelles sont
Là où elles étaient du temps de nos pères !

La verge d'or près du mur du pâturage
Quand l'ancolie est morte,
Et les feuilles du sumac qui changent, à l'automne,
Aussi brillantes que le sang qu'ils ont versé.


AFTER

THE SNOW lies thick on Valley Forge,
The ice on the Delaware,
But the poor dead soldiers of King George
They neither know nor care.

Not though the earliest primrose break
On the sunny side of the lane,
And scuffling rookeries awake
Their England's spring again.

They will not stir when the drifts are gone,
Or the ice melts out of the bay:
And the men that served with Washington
Lie all as still as they.

They will not stir though the mayflower blows
In the moist dark woods of pine,
And every rock-strewn pasture shows
Mullein and columbine.

Each for his land, in a fair fight,
Encountered, strove, and died,
And the kindly earth that knows no spite
Covers them side by side.

She is too busy to think of war;
She has all the world to make gay;
And, behold, the yearly flowers are
Where they were in our fathers' day!

Golden-rod by the pasture-wall
When the columbine is dead,
And sumach leaves that turn, in fall,
Bright as the blood they shed.

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